Qui suis-je ?
Bonjour, je suis Marina KyEm.
Si vous avez atterri sur cette page, c’est que votre curiosité a été piquée. Je vous dis tout…
J’ai toujours aimé lire. Les contes d’Andersen ont bercé mon enfance. Mon préféré? La petite fille aux allumettes. C’est à l’adolescence que mon univers s’est élargi. Georges Sand est venue me faire découvrir La Petite fadette. Et j’ai enchaîné avec d’autres histoires sur les sorcières, les vampires… Inutile de préciser que j’étais une des plus grandes fans de Buffy contre les vampires (oui, oui, il y avait même les livres de poche).
Et l’écriture dans tout ça ? Adolescente torturée, il m’était nécessaire de vider mon sac. Plus j’étais en colère et révoltée, plus je noircissais des pages entières de mes maux. L’écriture était cette lumière qui m’encourageais à poursuivre ma route.
Et j’ai grandi. Pendant que d’autres auteurs venaient à moi, comme Bernard Werber, Susanna Tamaro, Guillaume Musso, je construisais ma vie et l’écriture passait au second plan. Peu de temps après, c’était au tour de la lecture. Je m’étais faite happée par le métro, boulot, dodo.
Comment tout a basculé
Le besoin d’écrire est revenu me hanter à un tournant de ma vie. J’ai gribouillé des lettres sans destinataire, juste pour moi. Et il y a eu cette obsession : laisser un souvenir à mes enfants. Certains peignent un tableau, tricotent un pull…Moi je voulais écrire un roman.
Je ne savais pas quoi raconter, comment m’y prendre. Je repoussais ce projet jusqu’à ce que je tombe sur Laetitia DeZelles en séance de dédicace. Une longue conversation, un feeling évident. Elle voulait être coach et j’avais besoin d’un coach. Le hasard fait bien les choses. Comme par magie, l’inspiration est arrivée et la vie de Lise s’est dessinée. Un an et demi après, Oublie tout jusqu’à demain voyait le jour. Je tenais dans mes mains mon roman. Quelle fierté d’être allée au bout de mon rêve ! Quelle peur de le présenter aux autres ! Maintenant que j’étais là, je ne pouvais pas reculer et faire les choses à moitié.
En avant la publication !
Pourtant, je suis une vraie matheuse
À l’école, le seul fait de prononcer « cours de français » me donnait la nausée. Certains profs ont réussi à m’intéresser à la poésie, parfois à romans. Pourtant ce n’était pas chose facile. C’est les maths qui me faisaient vibrer. Déchiffrer les problèmes, appliquer les formules. Tout me paraissait simple, à côté des leçons de grammaire pointilleuses, faites d’exceptions et de contradictions. Quand j’ai commencé à écrire, il a fallu que je replonge mon nez dans ces règles. Ce n’étit facile. Mais je n’ai rien lâché.
Moralité : persévérer est le seul moyen d’y arriver.
Et, c'est tout ?
Pendant l’écriture de Oublie tout jusqu’à demain, je me demandais sans cesse si l’inspiration serait au rendez-vous pour d’autres projets. La réponse ne s’est pas faite attendre. Il n’y a pas un jour où mon ordinateur ne s’est pas allumé. Il me suis partout. Les idées fusent jour et nuit. Je note tout dans un petit carnet en attendant de pouvoir m’y pencher dessus. Tout ce qui se passe autour de moi, tout ce qui m’ébranle, déclenche une émotion, est une source d’inspiration.
Mon premier roman est sorti en 2021. Et je ne compte pas m’arrêter en si bon chemin !
En parlant d'émotion...
Ah, l’émotion… C’est ce que je recherche lorsque je me plonge dans un livre. J’ai besoin de personnages authentiques, imparfaits. De personnages auxquels on peut s’identifier. Ils pourraient être vous, nous. C’est pourquoi j’en ai fait l’élément principal de mon écriture. Quand un lecteur me dit avoir été bouleversé, j’ai le sentiment d’avoir accompli ma mission.
